Je suis psychologue clinicienne avec un master en développement cognitif et affectif de l’enfant et de l ‘adolescent avec une formation en Méditation en pleine conscience basée sur la thérapie comportementale cognitive. (M.B.C.T) Et un D.U en thérapie comportementale cognitive (T.C.C) à Paris Descartes.
Je suis diplômée en master II professionnel en psychologie clinique de l’Université Saint Joseph au Liban. Mon diplôme est validé par l’université Paris Descartes de Paris. J’ai une formation MBCT à Paris. Je peux exercer en France et au Liban. J’ai par ailleurs un Doctorat en géographie, de la Sorbonne, Paris IV, spécialité « Hommes, Espaces, Temps, Ressources et Environnement » et un DEA en Sciences politiques de l’institut d’études politiques de Paris IEP.
La psychologie clinique a toujours été ma passion. Je voulais être psychanalyste ce qui m’a amené très tôt à entamer un travail d’analyse sur moi-même. J’ai débuté une psychanalyse à l’âge de 20 ans. J’ai poursuivi une thérapie de face à face et j’ai participé durant 4 ans, à une dynamique de groupe de thérapie Gestalt. J’ai poursuivi plus tard une thérapie comportementale cognitive. Cela m’a conduit à suivre un cycle de 8 semaines en MBCT (Méditation en pleine conscience basée sur la thérapie comportementale cognitive) et par la suite à suivre une formation en MBCT. Mon vécu en temps que patiente m’a permis de jauger les effets bénéfiques de chaque thérapie. Elles sont toutes sans exception un support pour les patients dans leur problématique psychologique. Cependant la « MBCT » a transformé mon approche de vie au quotidien grâce à une pratique quotidienne de la méditation en pleine conscience. Elle m’a permis de réguler mon émotion et d’avoir plus de recul vis à vis des choses. J’ai pu ainsi atteindre une sorte de sérénité par la pratique quotidienne d’une demi heure minimum. Cela est mon expérience personnelle. Chaque personne aura sans aucun doute la sienne.
Les adolescents sont mon centre d’intérêt. Lors de mes études, mon mémoire a porté sur les adolescents et plus spécifiquement sur deux approches thérapeutiques auprès des enfants. Celle de la thérapie comportementale cognitive et celle avec une orientation psychanalytique auprès d’enfants ayant une phobie scolaire. Il y a plusieurs travaux de recherche sur le cerveau des enfants et des adolescents et je retiendrai deux livres : celui de Catherine Gueguen C. 2014 - Pour une enfance heureuse- Editions Robert Laffont 296 p. Et celui de Francese E. Jensen 2016 - Le cerveau adolescent- Editions JCLatlès 2016, 268 p. Le cerveau de l’enfant et de l’adolescent n’est pas le même que celui d’un adulte. Mère de deux adolescents, ces recherches m’ont énormément apporté à titre personnel dans ma relation avec mes enfants. Une meilleure compréhension de ce qu’ils sont et comment leurs cerveaux fonctionnent. Le cerveau a un rôle majeur dans la gestion émotionnelle d’un enfant, adolescent et adulte. « Les expériences que vit l’enfant ont un impact sur le développement de son cerveau et influencent ses réactions psycho affectives et sociales lorsqu’il est enfant mais aussi quand il sera adulte » (C.Gueguen). L’émotion peut être une joie, des rires comme elle peut être une colère, des larmes, des cris, une peur. «L’amygdale est considérée comme la plaque tournante des émotions et des relations sociales. Elle est responsable de l’institut du cerveau émotionnel : le centre de la peur » (C.Gueguen). L’amygdale est un des organes du cerveau qui est plus ou moins mature dès la naissance, à l’opposé du cortex préfrontal qui va atteindre une certaine maturité à 16-17 ans, voir 23-25 ans. Mais c’est «Bien après la vingt-cinquième année, que l’environnement continue de façonner physiologiquement le cerveau de nos enfants » (F.Jensen). Le cortex préfrontal permet de réguler les émotions fortes, les impulsions et une réévaluation d’une situation.
Les dernières recherches ont montré que le cerveau de l’adolescent était hyper actif. De nouvelles connexions se créent et de nombreuses substances chimiques se modifient notamment les neurotransmetteurs « messagers » du cerveau (F.Jensen). Le cerveau est en ébullition et il est aussi très facilement excitable à tout élément extérieur comme le stress, l’alcool, les substances chimiques. L’adolescent est beaucoup plus vulnérable que l’adulte à tous ces facteurs. D’où l’importance de prendre très tôt en charge des adolescents, voir même de faire de la prévention, sachant qu’à partir du collège les adolescents sont enclins à tester différentes substances en commençant par l’alcool et la cigarette. La prise de substances psycho actives durant cette tranche d’âge devient un phénomène social qui alerte la santé publique et peut modifier le cerveau en construction (F. Jensen). Il a été constaté que des troubles psychologiques pouvaient être associés à la prise des substances, soit comme effets secondaires ou comme signes concomitants et récurrents même après l’arrêt de la consommation de ces produits.
C’est dans les années 60 que la pratique de la méditation se fait connaître d’un public plus large que les seuls initiés dans des milieux religieux précis. La méditation est source de spiritualité mais aussi une recherche de sérénité. La méditation est souvent accompagnée de la pratique du Yoga et prend sa source originale dans le Bouddhisme et plus spécifiquement le Vipassana. Le « Mindfulness » ou la démarche de pleine conscience est un état de conscience naturel que nous pouvons apprendre à développer notamment par des exercices de méditation qui demandent de porter son attention intentionnellement au moment présent sans jugement sur l’expérience qui se déploie moment après moment (Jon Kabat-Zinn) . La méditation en pleine conscience n’est liée à aucune religion. C’est une méditation laïque. Dans notre quotidien nous faisons la plupart des choses de manière automatique. Comme marcher, manger, se laver, ect … L’apprentissage à la pleine conscience va nous apprendre à vivre les choses en utilisant au moins trois de nos sens. Ce passage du mode automatique au mode dans l’ici et dans le maintenant nous apportera une approche et surtout un vécu différents dans nos activités quotidiennes. Tout changement ne peut se faire que si il y a apprentissage et par la suite une pratique individuelle durable.
Nous vivons sur une planète qui est notre maison au sens le plus large du terme et la gestion de cette maison fait partie de notre quotidien. Le changement climatique n’est peut-être pas notre première préoccupation mais notre santé physique et notre santé mentale le sont.
La pollution, mais aussi le stress impactent notre quotidien et ont des conséquences sur notre physique et sur notre mental. Pour cela les deux ne peuvent être dissociables comme le résume si bien cette citation extraite de la 10ème satire de Juvénal (poète Romain 1er siècle) « Mens sana in corpore sano » .
La préservation de notre « personne » de notre « être » passe aussi par la préservation de l’environnement dans lequel nous vivons. Notre emplacement géographique, notre appartement, notre lieu de travail. A cet environnement physique s’ajoutent nos activités au quotidien. Nous vivons pour la plupart d’entre nous dans un stress qui peut débuter au réveil et qui n’est pas seulement lié au lieu de travail. Le rush du matin, enfants ou pas, les transports en voiture ou pas, les journées de travail, puis le retour en fin de journée, les courses, préparations des diners, famille ou pas.
Tout ce qui nous entoure, nos activités, notre nourriture, peut être source de stress, d’angoisse, de Burn out, voire même parfois de réelle dépression.
Comment malgré les sources de stress de notre quotidien peut-on retrouver une sorte de « bien être » ? Apprendre à « être » et non plus à faire, passer du mode « pilotage automatique » au mode pilotage par choix.
La « Mindfulness », la pleine conscience dans nos activités quotidiennes, la méditation en pleine conscience, notre nourriture, ainsi qu’une approche écologique vis à vis de ce qui nous entoure, jouent un rôle important dans l’aspiration à une certaine « sérénité ». Nous sommes pour la plupart dans la recherche de ce qu’on appelle communément le « Bien-Etre » ou tout simplement moins de stress dans notre quotidien ou comment gérer le stress du quotidien.
C’est dans les années 60 que la pratique de la méditation se fait connaître d’un public plus large que les seuls initiés dans des milieux religieux précis. La méditation est source de spiritualité mais aussi une recherche de sérénité. La méditation est souvent accompagnée de la pratique du Yoga et prend sa source originale dans le bouddhisme et plus spécifiquement le vipassana.
La « Mindfulness » ou la démarche de pleine conscience est un état de conscience naturel que nous pouvons apprendre à développer notamment par des exercices de méditation qui demandent de porter son attention intentionnellement au moment présent sans jugement sur l’expérience qui se déploie moment après moment » (Jon Kabat-Zinn) . La méditation en pleine conscience n’est liée à aucune religion ou croyance spécifique. Dans notre quotidien nous faisons la plupart des choses de manière automatique. Comme marcher, manger, se laver…L’apprentissage à la pleine conscience va nous apprendre à vivre les choses en utilisant au moins trois de nos sens. Ce passage du mode automatique au mode dans l’ici et dans le maintenant nous apportera une approche et surtout un vécu différents dans nos activités quotidiennes. Tout changement ne peut se faire que si il y a apprentissage et par la suite une pratique individuelle durable.
Pour avoir plus d’informations ou pour prendre un rendez-vous. Je suis joignable par email sur rimatarabay@gmail.com ou par téléphone au +33 6 09 68 51 51